Amenadielle

En bref

Cité-Etat : Calmlivr
PC : 0
PA : 0
Parent Divin : Branas
Magie : Erratum Végétal

Amenadielle
Le personnage
Nom : du Jasmin Pourpre
Prénom : Amenadielle
Surnom : Amen' / la Renarde
Âge : 21 ans
Genre : Femme
Orientation : Pansexuelle
Cité : Calmlivr
Avatar : Yae Miko (Genshin Impact)
Si demi-dieu
Parent divin : Branas
Magie : Erratum végétal :
Capacité à altérer les végétaux de manière générale, à différents niveaux selon ses capacités actuelles. Cela ne permet en aucun cas de créer des végétaux.
Le joueur
Pseudo : Apomenon
Âge : 23 ans
Suggestion : X

Des remarques ? +1 Esprit& Interaction via Bonus d'Ouverture d'Oroste ; Endurance & Alchimie.
"Amenadielle du Jasmin Pourpre" n'est pas son nom de naissance mais un pseudonyme : personne ne connait son prénom ni son nom, sa mère était surnommée la Sans-Nom.

Comment avez vous connu le forum ? Je suis la co-fondatrcie UwU

Physique : 2
Esprit: 4
Interactions : 2

Compétences
Connaissances Plantes-Connaissances Animaux-Connaissances Magiques-Astromonie-Médecine
Endurance-Arts Musicaux-Séduction-Alchimie-Occultisme - Esprit

Description physique
La belle Amenadielle mesure un mètre soixante-six. Elle n’est pas bien grande, mais sa silhouette svelte et voluptée fait office d’illusion d’optique. Les formes sont au rendez-vous, et si les demi-dieux étaient dotés d’une beauté surnaturelle, je vous dirais qu’elle la possède bien. Amenadielle a simplement eu les bons gènes. La peau beige, légèrement bronzée, sans aucun défaut, aucune cicatrice ni aucune trace, lisse et rebondie, Amenadielle est dans un âge d’or physique.

Le visage d’Amenadielle est de forme ovale, légèrement allongé. Sa mâchoire est fine et dessinée, et ses pommettes sont à peine visibles. Les yeux presque en amande, renferment des yeux exotiques : s’ils sont d’ordinaire d’un violet bleuté, ils peuvent virer vers le rose ou le bleu selon la luminosité. Son nez droit et fin, offre une symétrie quasi parfaite à qui la regarde de face, et fait de son profil une magnifique œuvre d’art. Ses lèvres sont légèrement pulpeuses, et leur forme rend presque parfait le tableau de son visage. Ses oreilles, qu’on pourrait croire cachées, sont en fait ces deux sortes de mèches tombantes : deux oreilles de renard, à la couleur de sa chevelure, qui s’y fondent parfaitement. D’autant que cette petite queue recouverte d’un pelage tout aussi rose, caché sous ses vêtements de temps à autres.

Une longue chevelure rose doré, presque lisse, ainsi qu’une frange droite négligée, orne son visage et donne de la couleur à Amenadielle. Les cheveux au vent, doux et fins, elle saurait apaiser les âmes tourmentées par son apparition.

Amenadielle aime ce qui est beau, et fait peu dans la simplicité. Ornée d’or, de pierres et de métaux fins, vêtue d’une robe finement détaillée digne des prêtresses aux couleurs douce, dont un blanc immaculé la mettant en valeur, Amenadielle reste dans la simplicité et attire l’oeil sur toute la beauté naturelle qu’elle possède, pimentée par ses ornements. Amenadielle sait se mettre en valeur, mais ne le montre pas ouvertement, restant dans ses tenues quotidiennes. La subtilité a ses avantages, qu’Amenadielle connait.

Amenadielle se promène souvent pieds nus, cela lui permet, selon elle, une meilleure posture et démarche, ainsi qu’une noblesse notable. D’autre part, cela renforce, pour elle, le contact avec la nature, et donc avec son parent divin. Elle n’a pas non plus besoin de chaussures, cela ne fait qu’un poids de plus lorsqu’elle marche, de même que cela la handicape lorsqu’elle utilise ses sorts : Amenadielle sent la terre par le toucher. Mais parfois, elle se laisse tenter et, dans ce cas, elle porte des chaussures simples.

Description mentale
Amenadielle a l’esprit libre. Loin des traditions et des mœurs de quelque cité que ce soit, elle vit sa vie comme elle l’entend, uniquement guidée par son propre esprit. On pourra dire qu’elle applique certains principes de Calmlivr, à sa manière.

La belle demi-déesse n’en reste pas moins à moitié humaine. Ses défauts sont aussi ses charmes et ses qualités, et à, l’inverse, ses plus grands atouts sont parfois ses fardeaux. Amenadielle est sûre d’elle autant qu’elle doute parfois. Si elle n’est pas capable de cerner son interlocuteur, elle perdra ses charmes et ses moyens, révélant une identité mentale proche de l’enfance que de son âge physique.

A l’inverse, si son but est défini et son interlocuteur cerné, elle dévoilera tous ses charmes afin de subjuguer, au seul moyen de ses talents naturels, sa cible. Amenadielle a une personnalité extrêmement adaptative à qui elle veut, quand elle veut et où elle veut. En bref, il est impossible de la définir en quelques lignes, ou sur un livre entier : découvrez-la au fil des secondes, et appréciez sa compagnie.

Certains traits ne pourront certainement pas être effacés. Amenadielle adore les animaux et la nature, à tel point qu’elle a développé ses compétences personnelles dans le domaine : quoi de plus normal, en étant la fille de Branas ? Apprendre et comprendre la nature lui permet d’appréhender sa propre magie. Très sociable, elle a ce quelque chose qui la pousse à aller vers les autres, même si, parfois, la seule compagnie de la solitude l’apaise.

Amenadielle peut paraître égoïste par sa manière de vivre sa propre vie et de conseiller les autres. Mais ne vous y méprenez pas, elle est de très bon conseil, bien qu’un peu brute dans ses propos. Egoïste, car ce qu’elle veut, elle l’obtient. Elle fera tout pour, quitte à sacrifier d’autres choses. Son sens moral et éthique se résume à sa propre pensée, à elle-même. Elle peut user de subterfuges pour parvenir à ses fins, et même accuser un innocent. La morale se justifie aux fins auxquels on aspire, vous dira-t-elle. Mais loin d’être parfaite, Amenadielle est animée par tous les sentiments, toutes les émotions et tous les ressentis qu’un être humain peut ressentir : culpabilité, tristesse, doute, peine, … Ils sont nombreux à se battre dans le cœur et l’esprit de la fourbe demi-déesse.

Histoire
L’histoire d’Amenadielle commença à Calmlivr. Sa mère était visiblement une femme sans coeur, sans amour aucun pour les autres, et il fut étonnant qu’elle put mettre au monde une enfant si belle et si intelligente qu’Amenadielle. Son nom, vous ne l’entendrez point : elle l’a abandonné il y a bien longtemps, en quittant son foyer, en abandonnant celle qui l’avait mise au monde.

Amenadielle avait tout d’une fillette des plus normales, outre des prunelles aussi colorées que les améthystes, et une chevelure d’un rose rappelant les fleurs. Elle aurait pu être une fillette normale, si ces enfants ne s’amusaient pas à soulever ses cheveux.

Ce fut un jour d’été chaud. Les enfants s’amusaient ensemble, imitant les adultes et leurs recherches de nouvelles technologies, tandis que certains lisaient. Amenadielle avait rejoint ces enfants, sa mère était bien trop occupée à tester de nouvelles théories. Les Mathématiques, à ce qu’elle disait. Mais cela n’intéressait pas la petite Amenadielle de trois ans. Elle voulait se faire des amis, et jouer…

Le jeu des chercheurs était un jeu où deux équipes, les voleurs et les chercheurs, s’affrontaient. Les chercheurs devaient ramasser des objets tirés au sort dans la zone de jeu, et les ramener dans leur base. Les voleurs devaient tout faire pour voler ces objets, une fois entre les mains des chercheurs, pour les ramener dans leur base. Parfois même, ils devaient kidnapper un chercheur, que les autres devaient libérer. Un jeu bien amusant, qui faisait travailler les muscles autant que la matière grise. Amenadielle était extrêmement forte à ce jeu.

Mais Amenadielle avait une sale habitude : lorsqu’elle devait courir, elle retirait ses chaussures, qui l’empêchait de bien se déplacer, et de ressentir les alentours. Personne ne savait qu’elle “voyait” avec ses pieds, personne ne savait que son père n’était pas de cette terre… Jusqu’à ce qu’on lui fasse un croche-pied, et qu’elle tombe tête la première sur le sol sablonneux du terrain de jeu.

« Eeeeew ! Regardez ça les gars !
- Elle… N’a pas d’oreilles ?
- Si si ! Regarde ! C’est ça ! »

Une vive douleur s’empara de la tête d’Amenadielle, l’un des enfants venait de tirer sur ses cheveux, révélant deux oreilles de renard, longues et tombantes, qui auraient pu passer inaperçu. Entre le dégoût et la moquerie, Amenadielle ne savait pas si elle devait rire ou pleurer… Cette situation n’était jamais arrivée. Le jeu alla trop loin.

« Elle a aussi une queue vous croyez ?
- Soulève ses vêtements pour voir, haha !
- Dégoûtant. J’me casse. »

Alors qu’une partie des enfants partaient, visiblement outrés par l’apparence de la petite, une autre partie, composée d’enfants plus âgés, commencèrent à tirer ses vêtements. Il allait sans dire qu’Amenadielle était terrifiée par ce qu’il se passait, et qu’elle criait de toutes ses forces. Un adulte s’interposa au dernier moment et frappa les quelques enfants qui tentaient de lui faire du mal. Les faisant fuir, il releva ensuite la demi-déesse.

« Ca va petite ? Rien de cassé ? Ils sont pas bien méchants, t’en fais pas. »

Amenadielle hocha faiblement la tête, séchant ses larmes. Le moignon qui lui servait de queue dépassait à peine de sa tenue, et se balançait lentement de droite à gauche. Elle était désormais rassurée.

« Elle est où ta maman ? C’est dangereux de se balader comme ça seule, surtout pour une enfant des dieux… Branas je suppose ?
- Bra...qui ?
- Branas, notre dieu de la Flore et de la Médecine, petite.
- Je… Les dieux…? Je ne suis pas sûre de comprendre monsieur… Ma maman… Elle est où ? »

L’adulte, qui était un homme, se gratta l’arrière de la tête, et observa autour de lui. Visiblement, il ne savait pas plus qu’Amenadielle où se trouvait sa mère. Et ce fut ensemble qu’ils cherchèrent la maison de la demi-déesse… Où sa mère l’attendait sans avoir remarqué quoi que ce soit.

Les années passèrent, sans qu’Amenadielle ne puisse se faire de nouveaux amis. Certes, les demi-dieux étaient courants, mais certains n’aimaient toujours que peu l’idée d’une union entre un humain et un dieu… Et lorsque Amenadielle demandait à sa mère pourquoi elle était si bizarre, elle lui répondait simplement que c’en était ainsi. Si elle demandait si son père était un dieu, elle s’énervait, et si elle prononçait le nom de Branas, un coup partait, seul, impulsif, et heurtait le visage d’Amenadielle. De la rage, c’est ce qu’elle ressentait. Sa mère ne parlait jamais des dieux, mais ne jurait jamais sur leurs noms. Elle les respectait, et gardait le silence.

Tous les jours, Amenadielle cherchait l’homme qui l’avait aidé. Il semblait travailler dur à la collecte de livres, et quittait la ville en toute discrétion, sans qu’elle ne puisse le suivre. Un jour, lorsqu’elle eut 13 ans, elle le repéra dans la ville, avec un petit garçon aux cheveux blancs et doté de deux cornes… Ou bois, sur la tête. Le regard d’Amenadielle s’illumina en voyant cela. Elle courut vers cet homme qui semblait désormais âgé.

« Monsieur, monsieur ! Qui c’est ? Il est comme moi ?
- Bonjour, petite.
- Ah… heu… Bonjour Monsieur Erikilan. C… Comment allez-vous ?
- Je vais bien, petite, et toi ?
- Bien… Et … Lui c’est…?
- … Il s’agit d’un demi-dieu de Betham. Il va m’aider à la Grande Bibliothèque.
- Je peux venir moi aussi ?
- … Eh bien… Si tu restes calme et respectueuse des lieux… Oui. »

Ce fut la queue battante qu’Amenadielle suivit cet étrange mentor et son élève vers la Grande Bibliothèque. Renfermant un savoir immense qui ébahi l’enfant, cet endroit devint son lieu favori. Se baladant pieds nus dans les larges couloirs, laissant ses doigts doucement glisser sur les livres divers qui remplissaient les étagères, respirant l’air à la fois frais et poussiéreux, bien qu’extrêmement apaisant, Amenadielle avait l’impression d’être chez elle. Elle passait ses journées à lire, à comprendre sa magie, et ses nuits à rêver de ce lieu. Elle observait de loin ce jeune enfant aux bois de cerf, qui grandissait pour devenir le parfait gardien des lieux. Son mentor le laissera bientôt, la vieillesse l’emportant, avec toutes ses connaissances.

En parlant de connaissances, Amenadielle passa tellement de temps dans la Grande Bibliothèque qu’elle rencontra Roann, le Basilion des lieux. Mise en garde par le mentor, elle n’alla certes pas le déranger, mais elle ne pouvait que l’admirer de là où elle était. Elle aurait voulu le questionner, le toucher, le monter, le câliner, mais elle ne fit rien. Un jour, elle aurait son propre Basilion, elle en était certaine, à 14 ans déjà.

Le temps qu’Amenadielle passa à la Grande Bibliothèque fut le temps qu’elle ne passa pas avec sa mère. Le peu qu’elle la voyait ne permit pas d’anticiper ce qui arriva. Elle devait avoir 15 ou 16 ans, lorsqu’en rentrant, la maison était étrangement calme. Calme… Mais froide. Les pieds d’Amenadielle ne ressentait qu’un vide, un vide de vie, de nature. Les graines de la terre étaient mortes. Toutes… C’était si vide et si froid.

Amenadielle tremblait déjà. Quelque chose n’allait pas. Elle s’avança dans la maison, qui semblait avoir été fouillée de fond en comble. Elle monta les marches grinçantes jusqu’à l’étage, où se trouvait le bureau de sa mère. Des traces de brûlures, partout. Son coeur se serait doucement alors que les odeurs de brûlé arrivaient à ses narines. Sa main glissait contre le mur de bois du couloir, révélant des traces de griffures, profondes, et des impacts… Amenadielle déglutit avant de pousser lentement la porte explosée du bureau. Le grincement long et grave lui glaçait le sang.

Sous ses yeux, une masse grisâtre, sale et couvertes de divers déchets… Une immense masse… Elle couvrait presque toute la pièce. La fenêtre était brisée, le vent s'engouffrait dans le bureau et portait une odeur de sang et de… Chien mouillé. Amenadielle resta étrangement silencieuse, pétrifiée devant ce qu’elle n’avait vu que dans les livres, même lorsque le visage du monstre se tourna vers elle. Il était amoché, comme si une étrange création lui avait explosé au visage, il était brûlé, mutilé, et dégoulinant du sang… Le sien..? Oui, mais pas que. Le regard d’Amenadielle glissa lentement vers une masse plus petite, à peine reconnaissable dans la pénombre. Blackout.

Il se passa quelques secondes, avant qu’elle n’entendent les cris, et qu’elle se fasse tirer en arrière. Deux… Non, trois personnes armées et en armure, brandissaient de longues lames vers le Falsificateur. Une quatrième personne tenait la demi-déesse qui émergeait de ce qui semblait être une perte de conscience. Trop. Elle en avait vu, entendu, senti, ressenti trop. Elle était incapable de faire quoi que ce soit.

Il y eut un premier fracas, avant qu’elle soit escortée de force, à une vitesse incroyable, vers l’extérieur de la maison. Dehors, des spectateurs… Des murmures, et des gens inquiets. Non pas pour sa mère, mais pour ce qu’il allait advenir du quartier. Personne ne semblait s’inquiéter pour Amenadielle. Elle fut laissée là pendant de longues heures, jusqu’à ce que l’un des sauveurs ressorte. La foule s’était dissipée, murmurant quelques mots encore sur le fait que ce qui devait arriver était arrivé. L’inconnu tendit la main vers Amenadielle et l’aida à se relever, avant de l’escorter dans une auberge, où il lui prêta sa chambre. Là, uniquement, il retira son casque.

Amenadielle restait prostrée dans un coin de la chambre, sans observer quoi que ce soit ni tenter de manger, ou de bouger. Le moindre bruit l’effrayait, et la faisait pleurer. Il fallut plusieurs semaines pour “Ferenc” pour espérer pouvoir approcher la jeune femme. Elle n’arrivait pas encore à réaliser qu’elle était désormais seule, et qu’elle aurait pu éviter un tel drame. Son seul réconfort fut de pouvoir ressentir la présence de graines, de “vie” autour d’elle. Ferenc avait apporté toutes sortes de plantes lorsqu’il compris qu’elle en avait besoin, le jour où elle tendit vaguement la main vers sa poche, dans laquelle il avait déposé une graine qu’il avait trouvé sur un chemin. Amenadielle l’avait fait pousser d’un geste lent et délicat, dévoilant une magnifique fleur. Depuis, Ferenc avait aménagé sa petite chambre pour qu’elle convienne au mieux à la demi-déesse, en espérant qu’elle s’ouvre un peu.

Quelques mois après l’incident durant lequel Amenadielle perdit sa mère et sa maison, elle semblait reprendre des couleurs. Ferenc, qui s'asseyait tous les soirs à côté d’elle pour dompter les monstres nocturnes de la jeune femme, attendait patiemment qu’elle s’endorme et que le jour se lève. Mais au lieu de cela…

« F...erenc…?
-
- Ferenc…?
- Amenadielle ?! Comment tu te sens ?
- Je… Ne sais pas… Tout est… Vide… Et sombre…
- Mais.
- A l’intérieur. Même si dehors… Je vois des couleurs… Je ressens la vie… Je… Suis perdue…? »

Ferenc eut un geste qu’il n’aurait jamais osé. Il prit Amenadielle dans ses bras, alors que les larmes montaient, tant dans ses yeux que dans les siens. Amenadielle tendit faiblement les mains pour l’enlacer en retour, et se laissa aller à sa tristesse et au réconfort pour la première fois.

Les jours suivants, il en fut de même, à chaque fois qu’elle tentait de s’ouvrir un peu plus, la douleur était si grande que sans cette main tenue, elle se serait refermée comme un coquillage. Et au fil des semaines, Amenadielle retrouva peu à peu la vie qu’elle avait perdu en elle. Jusqu’à pouvoir demander ce qu’il s’était passé ce soir-là.

Ferenc lui expliqua qu’en fin d’après-midi, une créature avait été détectée sur les toits de la ville, pour une raison inconnue. Sa mère réalisant quelques étranges expériences comme à son habitude, elle avait attiré l’attention de la créature, qui avait brisé la fenêtre de son bureau. Des témoins ont entendu des cris, et des explosions. Il supposait qu’elle avait été surprise par la créature, mais qu’armée de ses bombes expérimentales, elle avait tenté de l’agresser pour fuir. Rattrapée au niveau de l’entrée, où la créature avait du mal à se mouvoir, elle avait entrepris, intelligente comme elle était, de remonter pour fuir par la fenêtre. Et suite à une chute dans les escaliers, la créature avait réussi à la rattraper, et alors qu’elle avait presque réussi à fuir par la fenêtre, elle fut tuée par le monstre. En témoigne le bazar causé par un tel combat, les traces de brûlures et autres preuves sur les lieux. Lorsque Amenadielle demanda pourquoi les plantes étaient mortes et pourquoi les graines ne lui murmuraient plus, Ferenc expliqua simplement que les bombes avaient détruit toutes les vies faibles dans la maison, et dans la rue : souris, vers, insectes… Il n’y avait plus rien autour de la maison.

La vérité fut terrible à entendre, mais Ferenc insista pour qu’Amenadielle comprenne que sa présence n’aurait rien changé et qu’au contraire, le Falsificateur se serait bien repêt de deux humaines. Amenadielle finit par accepter cette vérité, et pu lentement reprendre une vie normale.

Au fil des mois, Amenadielle se rapprocha de Ferenc, au point qu’on pouvait les considérer comme amants, jusqu’au jour où Ferenc fut contraint de quitter Calmlivr : mercenaire depuis longtemps, il allait là où son équipe trouvait de l’argent à y gagner, et suite à cette histoire avec le Falsificateur, il n’y avait plus rien pour eux à Calmlivr. Et ce fut ainsi que Ferenc abandonna Amenadielle à 17 ans, alors qu’il reprenait la route, sans lui laisser l’opportunité de la suivre : il ne voulait pas. Sa vie était bien trop dangereuse et son attachement pour la demi-déesse causerait sa perte.

Après le départ de Ferenc, Amenadielle tenta de reprendre une nouvelle vie. Sans amis ni famille, elle vivait dans l’auberge où Ferenc l’avait quitté, laissant un goût amer à la demi-déesse. Un goût d’échec, quelque part. Elle chercha du travail, et trouva, par chance non loin de son domicile, un petit emploi grâce à son apparence. Du quartier Ouest, elle passa au quartier Est, où d’une simple fille de chercheuse, elle devint une artiste de rue, plaisante par son apparence.

Vêtue de vêtements blancs, chics et luxueux et de bijoux à couper le souffle, elle devait simplement attirer les clients dans une enseigne de spectacles… De “Spectacles”. L’homme à la tête de ce lieu était un vieux grassouillet qui cherchait les perles de technologies et d’humains, hommes et femmes confondus, souvent des beaux demi-dieux, ou ceux étranges… Au fil des mois, Amenadielle apprenait très vite à charmer les passants, et laissa la timidité et la pudeur pour des charmes plus naturels et plus visibles. Si au début, elle cachait sa nature de demi-déesse, elle en fit une forme, outrant certains passants de ses oreilles et sa queue de renard, usant de sa magie pour qu’une simple graine posée dans la main d’un potentiel client, devienne une magnifique fleur, symbole de la passion.

Bref… La petite Amenadielle victime des autres et si triste de vivre devint une charmeuse dans son plus simple appareil, dôtée à la fois de la sagesse et la connaissance du quartier Ouest qui l’a vu naître, et dotée aussi de l’ardeur et la fougue des quartiers Est. Un magnifique mélange qui aura su sublimer sa part humaine et sa part déesse. Erikilan l’a vu émerger, Ferenc l’a vu bourgeonner et le Jasmin Pourpre l’a fait éclore.

Son esprit et son corps ont été forgé par Calmlivr sous toutes ses coutures, une ville à laquelle elle appartient et correspond par ses connaissances et son incroyable beauté, sans pour autant sentir lui appartenir : Amenadielle rêve d’aventures, de découvrir le monde, d’en apprendre plus, sur chacun, sur les autres et surtout… Elle s’est donné le but de retrouver son père, le dieu Branas, pour une raison qu’elle cache à tous. En attendant, sa vie lui a appris à profiter de l’instant présent et de ce que tout cette terre peut lui apporter. Vivant encore à Calmlivr où elle travaille au “Jasmin Pourpre”, cela ne l’empêche pas de tenter des voyages vers d’autres cités ou vers des lieux plus sauvages pour amasser des connaissances.
(c) Apomenon

L'Être
Le Tout puissant dont on ne parle jamais

L'Être

En bref

Cité-Etat : Exilé
PC : 117
PA : 0
Parent Divin : Lui-même
Magie : Tout

Bienvenue
Bien le bonjour à toi Amenadielle, tout comme ton collègue Deïphobos, je pense que tu connais la maison, mais passons au plus intéressant !

Une jeune femme colorée, pleine d'énergie, qui pourrait s'en douter compte tenue de son histoire ! Du drame, du détachement familial, tout ça pour mieux se remettre en question ou terminer dans un quartier qui lui permet de vivre ? Je suis curieux de savoir comment elle va tirer parti de ses apprentissages dans le quartier Ouest de Calmlivr. Imaginer la petite Amenadielle à Fiéroc serait une situation très drôle compte tenu de la mentalité très spartiate de la ville. Bref, moultes possibilités !

Je te valide de ce pas !

Te voilà validé, félicitation et encore bienvenue sur Oroste ! Tu peux dès à présent RECENSER TON AVATAR afin que personne ne te le pique et éviter qu'un nouveau joueur ne le sélectionne. Tu peux ouvrir ta FICHE TECHNIQUE afin de tenir à jour ta progression, discuter avec le staff de tes sorts au besoin et ensuite filer dans DEMANDES DE RP ET LIENS pour te dégoter tes premiers partenaires de RP ! Si ce n'est pas déjà le cas, pense à bien remplir ton profil afin qu'aucune information n'échappe aux autres joueurs.

Bon jeu parmi nous !
(c) Apomenon

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